La réforme des retraites prévoit des changements significatifs pour les travailleurs handicapés. L’âge de départ à la retraite reste fixé à 62 ans, mais les travailleurs handicapés pourront toujours partir à la retraite à partir de 55 ans, à condition de remplir certaines conditions; des conditions de durée cotisée (en emploi) et de trimestres validés (y compris en période de chômage indemnisé, de congé maternité ou paternité, de maladie ou encore de service militaire).
L'importance des trimestres cotisés
Les conditions de départ anticipé à la retraite pour les travailleurs handicapés dépendent du nombre de trimestres cotisés. Prenons un exemple :
Une personne née en 1973 qui doit avoir validé 132 trimestres dont 112 cotisés (28 ans) pour pouvoir bénéficier d’un départ à 55 ans. Il sera désormais uniquement nécessaire d’avoir cotisé 28 ans pour partir à la retraite à taux plein, quelle que soit la durée d’assurance requise pour sa génération.
Mais attention, il est cependant nécessaire de bien comprendre à quoi correspond « trimestres cotisés ». Ce sont des trimestres cotisés en tant que travailleur handicapé, une condition qui a son importance.
Un conseil pour toutes les personnes qui souffrent d’un handicap, faites le reconnaitre toute de suite pour la retraite.
Les conditions d'obtention d'une retraite anticipée pour travailleur handicapé
Pour avoir droit à la retraite anticipée, le travailleur handicapé doit remplir ces conditions :
- Qui souffrent d’une incapacité permanente à un taux d’au moins 50 %, prononcée par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
- Ou qui ont été reconnues comme ayant le statut de travailleur handicapé avant 2016
Comment prouver qu'on est "handicapé" pour obtenir cette retraite
Pour prouver son handicap et bénéficier de la retraite anticipée, le travailleur doit obtenir la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Depuis le 1er janvier 2016, il faut avoir un taux de handicap au moins égal à 50 %.
Ce taux peut être prouvé par une décision de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) ouvrant un droit à l’Allocation adulte handicapé (AAH) ou à une Carte mobilité inclusion (CMI) mention Invalidité.
En cas de refus de l’AAH par la CDAPH, le travailleur peut présenter ce refus à la caisse de retraite. Cependant, cette notification ne précise pas la durée de la décision de refus, ce qui peut compliquer les démarches.
Toutes les infos sur le site du gouvernement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16337
Dincher
mercredi 6 septembre 2023 at 22 h 47 min
Avant 2016 la CARSAT demande une RQTH aucune association ou avocat a mis le doigt dessus. La RQTH ou la décision de la cdaph n’existe que depuis 2005 les papiers COTOREP n’avais pas cette dénomination donc la CARSAT accepte des pièces pas prévu par le décret ses mêmes imbe… Qui refuse la position administrative de l’armée, médecine du travail et d’autres rapport de spécialiste qui apporte les preuves du handicap au premier jour du travail… La réforme permettant de saisir la commission ad hoc une foutaise ou un jeu de dupes si cette commission était compétente pourquoi plafonné a 30% les periodes manquantes pour un handicap définitif… La CARSAT déjà condamné par des tribunaux a du accepter ses autres pièces autres que celle fixer par un décret a cité de la plaque pourquoi aucune association en France n’est capable d’arrêter se foutage de gueule et honteux de dire que vous ne pouvez pas votre handicap…