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Alice et Françoise Davazoglou : « Être différent comme tout le monde ».

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Alice, 35 ans, danseuse contemporaine depuis 20 ans, est porteuse de trisomie 21. Danseuse, écrivaine, chorégraphe, elle coanime de nombreux ateliers, en particulier dans les écoles.
Son livre : Je suis Alice Davazoglou
Françoise, sa mère, est enseignante et formatrice et aussi danseuse amateur. Son parcours est jalonné de nombreuses recherches innovantes, projets pédagogiques et formations dans les domaines de l’art, de la danse, du handicap mental, à la croisée de sa vie personnelle et professionnelle.

Elles dansent ensemble, dans le spectacle de Mickaël Phelippeau « De Françoise à Alice » : une histoire, celle de leur relation à la fois unique et universelle ; un souhait, montrer ce qui les relie au-delà des différences.

Le rayonnement de ces deux femmes, leur art, leurs créations, leur positionnement n’entreront pas tout entiers dans cet article qui est une vive invitation à les découvrir ! Et, en pénétrant dans leur univers, l’assertion citée dans le titre s’impose comme une évidence.

Françoise en est encore au tout début de sa relation avec sa fille, quand elle est frappée de plein fouet par la violence de certaines phrases. Certaines d’entre elles s’égrènent dans le spectacle en rappel de l’implacable, transmutées en message universel et humaniste par la puissance de l’art, destiné à chacun de nous.

Faisant de la sidération une force, elle affirme que « les a priori ne résistent pas à la réalité ».
Quant à Alice, elle énonce une simple vérité : « Personne n’a le droit de juger, on a le droit de faire comme tout le monde ».

Avec Alice, elles sont cofondatrices de l’association Regard Trisomie 21 (ART21), qui intègre des danseurs en situation de handicap mental.
FD 
: « L’accès aux pratiques artistiques pour les personnes en situation de handicap intellectuel ART21 vise à favoriser et promouvoir l’expression artistique des personnes en situation de handicap intellectuel et à transformer les regards. »
« J’aimerais que les gens soient avec nous, se reconnaissent en nous, et qu’on ne soit pas sur une vision du handicap qui fait la séparation entre « eux » et « nous ». Dans l’acte artistique, le handicap n’est plus la question. »

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