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«  Pourvu qu’on m’aime  », un regard sensible sur l’autisme

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Sorti au cinéma le 29 mars dernier, le long-métrage «  Pourvu qu’on m’aime  », réalisé par l’italien Carlo Zoratti, met en scène Enéa, un jeune homme autiste de 29 ans dans sa quête de l’amour.

Trouver l’âme soeur n’est déjà pas une mince affaire. Mais pour Enéa, autiste et vierge, l’histoire semble être encore plus complexe. Ses pulsions, ses envies, son besoin de tendresse sont bel et bien là, mais il n’y a personne pour y répondre. Maladroit, ses tentatives de drague dans la rue échouent. Et dans un cadre plus légal ou médical, aucune solution n’est proposée en Italie. Ses deux amis, Carlo (le réalisateur) et Alex, décident alors de l’aider. Partis en road trip, les trois compères passent des quartiers chauds d’Udine en Italie, à un bordel autrichien pour  enfin arriver à un institut d’accompagnement sexuel en Allemagne.

Un regard sensible et réaliste sur l’autisme

Décalé, ce film à mi-chemin entre le docu et la fiction allie merveilleusement l’humour, à l’émotion. Il permet de mieux cerner ce qu’est l’autisme en abordant à la fois «  l’amour et la sexualité  », «  l’exclusion et le handicap  », mais aussi l’envie, pour un jeune homme de 29 ans, de s’émanciper, de connaître l’indépendance. 1H24 de plaisir couronnée d’une belle leçon d’amitié.

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