Quand certains lancent des marques de vêtements ergonomiques adaptés aux personnes handicapées et/ou âgées, la start-up associative Cover-Dressing, se penche sur les collections existantes et crée le« Bien à porter ».
Lorsque l’on est handicapé, certains gestes comme le fait de s’habiller, peuvent devenir très compliqués à réaliser. Des contraintes connues par plus de de 2 millions de personnes en France… Pour autant, est-ce une raison pour les obliger à faire abstraction de la mode ou payer des vêtements « techniques et adaptés » plus cher ? L’étiquette « Bien à porter » présentes sur les tenues et chaussures labellisées permet d’identifier des pièces ergonomiques et faciles à porter, présentes dans les plus grandes enseignes. Repérés par une équipe composée d’aidants, d’ergothérapeutes et de personnes handicapées, les vêtements sont testés avant de se voir apposer ladite étiquette : facilité d’enfilage, qualité du tissu, coutures non irritantes, systèmes de fermeture simples… Chaque pièce doit répondre à un cahier des charges mûrement réfléchi ; plus de 150 points de vigilance ont été relevés. Elles sont également portées par des testeurs pendant plusieurs heures afin de garantir leur confort. Des enseignes telles que Camaïeu, Jules, ou encore Promod comptent parmi les partenaires.
Après le label, la communauté « Bien à porter »
En mai 2017, le réseau social bienaporter.com a également été créé. La communauté constituée majoritairement de personnes à mobilité réduite, y partage des « bons plans shopping ». Chacun peut s’inscrire et conseiller un t-shirt, un pull, une robe… Les vêtements sont répertoriés selon la date de leur recommandation et des filtres permettent de simplifier la recherche.